Championnat de France GT4 Nogaro 2025 Course 2 : résultats et résumé
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Le 21/04/2025

Après une première manche déjà animée samedi, la course 2 du GT4 France à Nogaro a offert un spectacle haletant ce dimanche. Entre dépassements musclés, accrochages, stratégie aux stands et retournements de situation de dernière minute, la victoire de Gialdini s’est dessinée dans un scénario riche en émotions. Retour sur 60 minutes de pure intensité dans le Gers.
Un départ maîtrisé, mais des écarts se créent rapidement
Dès l’extinction des feux, la tension est palpable. Jouffret et Delomier s’élancent côte à côte. Rodolphe Wallgren surprend tout le monde en prenant les devants, se propulsant en tête après un départ canon. Jouffret, en revanche, glisse et perd immédiatement plusieurs positions.
Delomier profite de la confusion pour s’installer au sommet, mais l’avance est de courte durée. Huteau se montre incisif et prend la 4eme place
Accrochage et neutralisation
La course prend un tournant inattendu avec un accrochage impliquant Julien Paget et David Levy. La sanction ne tarde pas : full course yellow immédiat, puis entrée en piste du Safety Car pour resserrer un peloton déjà bien étiré.
Pendant que les mécanos se préparent fébrilement aux stands, les pilotes gardent les pneus et les nerfs au chaud. À la relance, il reste un peu plus de 40 minutes de course.
Relais stratégiques et nouveaux leaders
Le moment des changements de pilotes redistribue les cartes. Les équipes jouent serré, mais au retour en piste, un nouveau trio de tête s’impose : Gialdini – Ciamin – Safronov prennent les commandes.
Mais derrière, la bagarre pour le top 5 fait rage. Une lutte acharnée à trois se dessine entre Lecertua, Panciatici et Trémoulet, qui rivalisent d’audace pour la 4e place. Simon, vainqueur la veille, est anormalement en retrait dans cette course.
Duel explosif pour la 4e place
Panciatici tente tous les coups pour faire plier Lecertua, sans succès. Dans sa tentative, il ralentit Trémoulet, qui commence à montrer des signes d’impatience. Cette situation permet à Van Straten de recoller au trio. Trémoulet finit par trouver une ouverture et passe Panciatici dans une attaque aussi audacieuse que propre.
Le rythme ne faiblit pas, au contraire : les écarts sont minimes, les freinages tardifs.
Derniers tours sous haute tension
À moins de deux minutes du drapeau à damier, Trémoulet revient sur Lecertua. Sous pression, ce dernier commet une petite erreur qui permet à Trémoulet de prendre l’avantage.
Mais ce n’est pas fini : Panciatici revient en embuscade et tente un dernier baroud d’honneur… qui se termine mal. Il part à la faute dans le virage de la Ferme et doit abandonner.
Devant, Gialdini gère parfaitement la fin de course, ne laissant aucune chance à ses poursuivants directs. Il franchit la ligne d’arrivée en vainqueur, offrant une prestation solide et sans bavure.
Classement général – Course 2 GT4 France – Nogaro 2025
Gialdini / Delomier – Ginetta G56 GT4 EVO – Pro-Am – Vainqueurs en 1h00:31.266 (35 tours)
Ciamin / Servol – Ginetta G56 GT4 EVO – Pro-Am – à 2.410 sec
Safronov / Vaintrub – Aston Martin Vantage AMR GT4 EVO – Pro-Am – à 7.545 sec
Trémoulet / Jouffret – Mercedes AMG GT4 – Pro-Am – à 24.636 sec
Lecertua / Rambaud – Audi R8 LMS GT4 – Pro-Am – à 25.284 sec
Van Straaten R. / Van Straaten A. – Porsche 718 Cayman GT4 RS CS – Pro-Am – à 28.373 sec
Simon / Huteau – Alpine A110 GT4 EVO – Pro-Am – à 45.560 sec
Lemeret / Auriacombe – Alpine A110 GT4 EVO – Am – à 59.898 sec
Jimenez / Grizaud – Porsche 718 Cayman GT4 RS CS – Am – à 1:12.594
Leal / Malagamuwa – Toyota GR Supra GT4 EVO2 – Am – à 1:26.430
Lemaitre / Sabatier – Alpine A110 GT4 EVO – Am – à 1 tour
Casalonga Matthieu – Porsche 718 Cayman GT4 RS CS – Am – à 1 tour
Panciatici / Wallgren – Alpine A110 GT4+ – Pro-Am – à 3 tours
Beltramelli / Paget – Porsche 718 Cayman GT4 RS CS – Pro-Am – à 32 tours (abandon)
Sloss / Levy – Aston Martin Vantage AMR GT4 EVO – Am – à 32 tours (abandon)
À retenir
Wallgren prend un superbe départ avant de rétrograder.
Simon, vainqueur samedi, en retrait
Paget et Levy provoquent le seul gros incident de la course.
Panciatici aura tout tenté... avant d’abandonner dans les derniers instants.
Gialdini, opportuniste et propre, s’impose comme l’homme du dimanche.
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